Ce baiser
Et si tu me donnais enfin ce baiser
Ce baiser tant de fois imaginé
Ce baiser sur mes lèvres affamées.
Avec lui s’envolent les souvenirs de Provence
Légèreté flottante et saveurs exquises
Les oiseaux levés chantent notre romance
Nos coeurs heureux et timides se déguisent.
Et si tu me donnais enfin ce baiser
Ce baiser tant de fois imaginé
Ce baiser sur mes lèvres affamées.
Je ne vois que toi, et ton amour est égal
Je t’aime sans saison, au-delà de la raison
Abandonnées sont les flèches de cupidon
Tu es mon cosmos, mon échappée astrale.
Je le pose ce baiser tant de fois souhaité
Sur tes lèvres douces et embaumées
Parfum d’un éternel ensoleillé.
Char des Dieux
Cris
Cris, qui perforent mon âme,
Et tuent mon esprit.
Cris, qui s’échappent, résonnent,
Toujours sans répit.
Cris, avortons d’une hystérie,
Sans ménagement.
Cris, enfant malheureux,
De l’esprit non intelligent.
Chaque jour ils résonnent, bouillonnent, je m’étonne
Chaque minute de paix frissonne, se bâillonne, démissionne
Mon cœur alors se noue, boude, fait le moue
Parfois il s’en fout, c’est l’habitude à tous les coups.
L’esprit qui est le mien, se rebelle
Il se révolte, jure pêle-mêle
Car dans le vacarme il n’y trouve pas place
Car à l’écoute du sot, il brise toujours la glace.
Cri de misère, pourquoi m’importunes-tu?
Cri de malheur, pourquoi me tortures-tu?
Cri, maléfique oracle au son désagréable
Cri, perfide mélodie au rythme détestable,
Qui de mes oreilles enfante le sang
Qui de mon esprit perturbe l’élan
Comme j’aimerais m’éloigner de ton champs sonore
comme j’aimerais éradiquer d’ici, encore et encore.
Je brûle dans mes tempes à t’entendre
Je gonfle dans mon cœur sans comprendre
Un jour c’est sûr je m’éloignerai de toi
Ce jour sera petit mais grand en moi.
Char des Dieux